Présentation

Quelques mois en retard, à quelques semaines de rentrer, quel sens à remplir cette section ? A part celui du travail fini ? Cela suffit pour moi !

Jeoffrey – banlieusard de jeunesse, balkanique de souche. S’il se lance dans cette aventure, c’est pour voir ce qui peut se tramer ailleur, s’aérer et s’ouvrir l’esprit, tenter le voyage à deux, sortir de sa zone de confort. Et sortir de sa zone de confort, il le fait chaque jour, non sans difficultés, mais toujours en avançant. Se débarasser du coccon de ses peurs, de ses routines comportementales, de ses préjugés. Un long processus qui commence avant le voyage et finira bien loin après. Curieux, sceptique des Hommes, fan assidu des chevaux : cela va être une orientation de notre voyage sans vraiment le prévoir au début.

Melanie – campagnarde de souche, citoyenne du monde en cours ?. Un esprit critique, un esprit en quête de sens et en remise en question permanente. Le choix du voyage, c’est une volonté de vivre l’ailleurs, au lieu de le lire, de l’imaginer, de le préjuger aussi parfois sans le savoir. C’est aussi un rêve de jeunesse d’aller au Japon. Et un gros challenge de « voyager » : quel sens à cette activité égoïste d’aller ailleurs « parce qu’on peut » ? Vient le choix sans appel de ne pas prendre l’avion pour notre confort, le choix de confronter au reste du monde mon désir bien européen d’alléger autant que possible le fardeau de notre planète.

Le projet – rejoindre le Japon sans avion, par la terre et les eaux. Nous prevoyons environ 6 mois, pour des raisons de climats des pays traversés, de date de départ et de budget. Nous savons que cela implique d’aller « vite » dans chaque pays et donc de prendre de nombreux transports, potentiellement tout aussi polluants que l’avion. C’est une recherche néanmoins du voyage lent par rapport aux quelques heures d’avion pour aller au Japon ; une manière de (se) prouver qu’on peut aller loin et bien ; surtout une ouverture d’alternative.