Roumanie – Les petits pedestres éclaireurs de l'est https://abricotmelba.ywo.fr Tue, 10 Sep 2019 02:27:01 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.4.1 https://abricotmelba.ywo.fr/wp-content/uploads/2019/07/cropped-020180219_153256_compress64-32x32.jpg Roumanie – Les petits pedestres éclaireurs de l'est https://abricotmelba.ywo.fr 32 32 164099603 La Roumanie : nos ressentis https://abricotmelba.ywo.fr/2019/08/08/la-roumanie-nos-ressentis/ https://abricotmelba.ywo.fr/2019/08/08/la-roumanie-nos-ressentis/#respond Thu, 08 Aug 2019 07:56:31 +0000 https://abricotmelba.ywo.fr/?p=148 Après une petite dizaine de jours en Roumanie, nous tenions à partager quelques petites anecdotes et nos ressentis, qui sont bien évidemment hautement dépendants des quelques lieux où nous sommes allés, des gens que nous avons rencontrés, de la nourriture mangée…D’autres expériences, d’autres échos : nous avons par la suite croisé des personnes confirmant ou infirmant notre vision du pays, permettant de nuancer notre regard ! Ceci étant dit, nous avons globalement beaucoup apprécié la Roumanie. C’est un pays qui nous a semblé très vert et accueillant.

L’agriculture de basse montagne, celle qu’on a le plus vu en randonnant, reste très rurale, familiale et très peu mécanisée. C’était la période des foins et l’herbe était principalement coupée à la faux, rarement au rotofil ou à la tondeuse. Ensuite, en famille, l’herbe est secouée et retournée à l’aide de fourches en bois à deux dents plusieurs fois pendant le séchage. Nous n’avons vu qu’un seul petit andaineur motorisé (machine mettant le foin en lignes pour le sécher et préparer la mise en balles), en permanence accompagné d’un homme à pieds pour corriger les andains ! Une fois sec, le foin est stocké en monticule (un cheval peut aider au transport du foin). Une des choses que j’ai toujours voulu voir en Europe de l’est ! Certains villages sont plein de vie, d’autres semblent bien plus pauvres voire abandonnés.

Monticules de foin

Maison à l’architecture typique (quoiqu’ici défraichie) de l’est de Piatra Craiului

Pour finir sur ce qu’on a vu de l’agriculture, tous semblent avoir un potager. Est-ce pour cela qu’il nous a été difficile de trouver des bons fruits et légumes : tout le monde en cultive donc personne n’en achête?

La nourriture était globalement bonne. Assez riche en viande, tous les plats que nous avons mangé étaient accompagnés de polenta. Ils semblent également avoir un faible pour des petits morceaux de porc composés de 30% de viande et 70% de gras, quand ce n’est pas 100% gras. Le tout frit. C’est en fait très bon! Bien meilleur que le peau de porc soufflée que j’ai pu manger aux Philippines et qui m’avait donné en a priori négatif pour cet en-cas.

Une assiette de 900g de crèmes de légumes et champignons frits… Après ça, on a plus faim !

L’état des routes est assez variable. Voyez par vous-même…

Nous avons quand même fait du stop pour partir d’un village sans bus. Deux voitures nous ont prises très rapidement. Il parait qu’il est commun que le conducteur demande de l’argent, mais ça n’a pas été le cas pour nous. La première voiture est une famille de Roumains vivant en Allemagne. Le père de famille qu’il lui était impossible de monter un business en Roumanie à cause de la corruption. Après nous avoir déposé près d’une forteresse, nous nous appretons à lever le pouce quand un homme, indiquant être yougoslave avec grande joie, nous montre une autre route plus adaptée. Effectivement, moins d’une minute après, un autre homme d’une cinquantaine d’années nous prend. Nous communiquons tant bien que mal en anglais : il va rendre visite à ses parents dans la ville où nous allons. Assez timide mais avec une réelle envie de communiquer, cet homme est touchant. Alors que le premier conducteur avait une petite caméra à l’avant pour filmer la route, celui-ci à un écran pour mettre des films, ou des clips d’emissions et chansons françaises par exemple! Sacré surprise que de voir Alizée et Franck Dubosc en pleine Roumanie…

Enfin, pour nuancer notre ressenti agréablement positif de la Roumanie : Bucarest. Nous n’y sommes restés qu’une après-midi et soirée, mais la ville semble assez decrépie, sale et pauvre. Assez pour que Jeoffrey recommande de ne pas y aller. Bon, moi je lui trouve un certain charme, ça dépend du regard et où porte ce regard !

Une des très nombreuses églises de Bucarest

Une rue de bucarest

La librairie réputée la plus belle ou du moins la plus photographiée de Bucarest

Je commence à ressentir la difference de perception homme-femme. Des petits signes infimes : un homme qui ne sert la main qu’à Jeoffrey, un autre qui ne donne son contact qu’à Jeoffrey alors qu’on a autant discuté ensemble, le premier conducteur nous ayant pris en stop qui traite sa femme avec indifférence comme si elle ne valait rien… Coincidences ou non? A voir dans un prochain voyage, car c’est un pays dans lequel nous serions bien restés plus longtemps!! Au programme : delta du danube, nouvelles randonnées dans les carpates, découvertes des villages et de l’histoire de la Roumanie…

  • Au restaurant, les poids des plats sont toujours écrits. Cela continue en Bulgarie et en Georgie.
  • Difficile de trouver des poubelles hors des villes principales. Est-ce pour cela qu’un voyageur en voiture rencontré plus tard nous dit avoir trouvé le pays très sale avec beaucoup de déchets par terre?
  • La Roumanie semble être LA destination pour les israéliens : nous en avons rencontré beaucoup dans les Carpates
  • Le Roumain est une langue latine, très jolie qui plus est. Quelle surprise de pouvoir comprendre des affiches, des menus, à capter des mots ici ou là.
  • Le groupe de musique moderne le plus célèbre en Roumanie : Subcarpați. Ils allient la musique contemporaine et la culture traditionnelle roumaine.
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Juillet https://abricotmelba.ywo.fr/2019/08/08/juillet/ https://abricotmelba.ywo.fr/2019/08/08/juillet/#respond Thu, 08 Aug 2019 07:30:14 +0000 https://abricotmelba.ywo.fr/?p=151

Un mois seulement, et nous sommes déjà si loin. C’est en Bulgarie que nous quittons juillet, après l’avoir démarré en France.

2384 km parcourus, soit 77 km par jour.

876€ dépensés, soit 14 € par jour et par personne.

Pour nous déplacer d’un point à un autre, nous avons utilisé 2 trains, 7 bus, 5 voitures (1 conduite et 4 en stop), 35km à pieds, 2 metro.

On a passé 2 nuits en transports, 7 en auberge, 15 dans un wagon chez Bernadette et Arnold, 3 en tente, 2 en hôtel, 1 en maison partagée.

Nous avons mis les pieds dans 5 pays : l’Autriche (1h…), la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie.

Nos coups de coeur

Jeo :

  • Les paysages de la Transylvanie
  • Les 2 semaines chez Bernadette et Arnold

Mel :

  • La rencontre d’Erika
  • Veliko Tarnovo (Bulgarie) et ses chats

Nos déceptions

Jeo :

  • Le manque de temps
  • Trop de transports pour peu de moments à profiter
  • Bucarest (affreux)

Mel :

  • Pas trouvé de bons Gibanitsa (feuilletés au fromage) en Bulgarie
  • Manque de temps dans chaque pays, du coup on n’apprend pas assez les mots de base dans chaque langue

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C’est maintenant que les choses sérieuses commencent. On quitte l’Europe et nos repères, à la chasse aux visas et aux paysages plus incompéhensibles encore !

Jeoffrey

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La Transylvanie, ça vous gagne ! Ou quelque chose comme ça… https://abricotmelba.ywo.fr/2019/08/01/la-transylvanie-ca-vous-gagne-ou-quelque-chose-comme-ca/ https://abricotmelba.ywo.fr/2019/08/01/la-transylvanie-ca-vous-gagne-ou-quelque-chose-comme-ca/#comments Thu, 01 Aug 2019 18:19:43 +0000 https://abricotmelba.ywo.fr/?p=114 Généralement, lorsque l’on parle de la Transylvanie, on pense à Dracula. La Roumanie peut remercier l’écrivain Bram Stocker, car bon nombre de touristes viennent encore pour vivre au plus près de cette légende.

Mais la Transylvanie, c’est aussi un paysage magnifique au milieux des Carpates.

Alors dès notre arrivée le 21 juillet en Roumanie, à Brasov, on a fait le tour des librairies pour trouver la carte qui allait nous accompagner dans notre randonnée.
Après quelques ajustements ici ou là, nous avons enfilé nos sacs à la découverte de Piatra Craiului (Pierre du Prince en roumain), une chaîne de montagnes suffisamment facile pour les randoneurs débutants que nous sommes, et accessible en transports en commun.

Notre parcours commence à Bran, à quelques kilomètres de Brasov, le 24 juillet, où se trouve le fameux château du Comte Dracula pour finir 4 jours plus tard à Dâmbovicioara.

Jour 1

Après avoir aperçu le « château du comte Dracula » au loin, on emprunte le premier sentier vers 14h… Nous commencons à 750m d’altitude.

Et on est tout de suite mis dans le bain. Ça monte !! « C’est la montagne, tu sais… » me dit-elle. Mais environ 25% de côte sur 1km, c’est quand-même un sacré début, qui plus est avec presque 20kg sur le dos? À ce rythme on a très vite atteint les 1375m. Heureusement, nous avons rencontré bâton, mon meilleur ami sur ces 4 jours.

En bas, la ville de Moieciu de Jos

Globalement, on a traversé durant près de 6h beaucoup de forêts et quelques pâturages rocailleux vraiment charmants. Sur la fin, on a manqué le sentier, et on s’est retrouvé en haut du village rural de Măgura. Au demeurant très plaisant à visiter, bien que rallongeant notre parcours. Heureusement, après avoir retrouvé une route correcte, un couple de touristes israéliens nous a proposé de nous avancer sur notre point de chute, Fântâna lui Botorog (de l’eau !). Il ne restait que quelques centaines de mètres, mais que ça fait du bien !

En plus on peut s’alléger de quelques grammes de pain, sardines, tomates et bananes.

Bonne nuit.

Jour 2

On se réveille tout moites, on sent le bouc, on a les jambes flageolantes… Vivement une bonne douche ! Non pas dans cette belle rivière à 8°C, mais plutôt dans la Cabana Curmâtura. Ce n’est pas si loin, mais il faut remonter à 1476m, après être pas mal descendu. Encore de belles forêts et patures, et de bons dénivelés positifs.

On arrive en début d’après-midi au refuge. On est si fatigués et l’endroit est si beau qu’on préfère rester là et repartir le lendemain. On pose la tente après avoir réussi notre premier feu.

Vu qu’il s’agit d’un refuge, on se faisait une joie de se laver. Mais la seule eau disponible est celle qui descend directement de la source (elle doit être autour des 10°C), la douche se trouvant sur pilotis. Quand on a le vertige, c’est franchement difficile de se doucher au dessus du vide, en plus à cette température. Alors petite toilette de chat pour moi histoire de, et je prendrai une vraie douche demain… Mel en revanche est une dure ! Une dure toute propre ce soir.

Ceci est une douche froide volante

Jour 3

On a légèrement hésité à prendre le chemin qui montait jusqu’au sommet, mais c’eût été trop dangereux avec nos affaires. On a donc choisi de redescendre par la forêt. Je crois que c’est la partie que j’ai préféré. Pas seulement parce que ça descend -et pas qu’un peu- mais parce que la forêt très dense que la traversée était féerique. On se serait cru dans un livre d’héroïque-fantasy.

Nous sommes arrivés l’après-midi à la Casa Folea, une sorte de guest house. Nous voulions simplement poser la tente, mais le prix annoncé était trop élevé pour nous (et fluctuant, aussi). On a hésité à repartir, d’autant qu’il ne nous restait que peu d’argent pour le dîner (ici, peu de structures prennent la carte, et on a sous-estimé nos besoins). Le soucis, c’est qu’on ne voyait pas où poser la tente avant un moment. On s’est donc posés ici, dans un jardin au milieux des poules et chevaux, avant de faire un feu pour cuire nos dernières Cup Noodles. Et quand nous avons voulu nous doucher, on apprend que c’est payant ! Manger ce soir ou se doucher ?… On mangera.

Peu après 19h, nous voyons arriver un groupe de 4-5 personnes, armées de bières, de viandes et de PQ pour un régiment. Hmmm… La propriétaire n’a pas jugé bon de nous prévenir qu’il y aura une fête ce soir, avec une trentaine de personnes, à 4 mètres de notre tente. Spoiler : la nuit fut très courte pour moi (Melanie dort fort bien avec un haut parleur devant les oreilles).

Cette fameuse fête, c’est un « team building » qui durera tout le week-end. Au programme ? « Party with beer and stuff » qu’ils me disent, avant finalement de nous parler en français. Et oui, cette boîte était la filiale roumaine d’une entreprise française, désormais indépendante. On est au passage invités à veiller avec eux. Mélanie n’étant pas dans un bon jour, esquive tant bien que mal la situation. Pour ma part je me laisse tenter et je reste avec eux jusqu’à minuit environ, pour une chouette soirée avec Bogdan et toute sa clique. C’était super sympa !

Jour 4

On se réveille après un long sommeil de 3h, avec … 7 Lei en poche (~1,5€). L’idée est de rejoindre Dâmbovicoara, à 15km au sud pour finir notre rando et enfin nous laver, en réservant une vraie chambre dans ce qui se rapproche le plus d’un hôtel.

En arrivant au premier village qui possède une petite épicerie, Sirnea, on nous explique qu’il n’y a aucune banque ou de quoi payer par carte avant Bran. Aïe ! On se débrouille pour acheter de quoi manger avec nos 7 lei, puis on appelle un logement à Dâmbovicoara pour demander s’il y avait possibilité de payer par carte. La jeune fille au téléphone nous répond oui. Ouf !

3h de marche pas toujours drôle le long d’une route plus tard, on arrive à Dâmbovicoara, dans une belle chambre avec douche.

Demain, c’est visite d’une grotte ou d’un château. Mais c’est une autre histoire…

Après cette aventure, on n’a qu’une envie, c’est de revenir visiter tous les recoins de cette magnifique région. Et on encourage fortement toutes les personnes aimant randonner à se rendre en Transylvanie !

Remerciements à Simon Dubuis pour son site qui nous a beaucoup aidé à choisir notre destination, en plus d’être une mine d’informations sur les Carpates.

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Le poids d’une non-décision https://abricotmelba.ywo.fr/2019/07/30/le-poids-dune-non-decision/ https://abricotmelba.ywo.fr/2019/07/30/le-poids-dune-non-decision/#comments Tue, 30 Jul 2019 17:34:57 +0000 https://abricotmelba.ywo.fr/?p=111 Ou pourquoi la mère de Mélanie recevra un colis roumain.

Nous devons prendre une décision !

Après notre court passage en Hongrie, un train de nuit nous a amené en Roumanie à Braşov (prononcer Brachov) pour rendre visite à Dracula puis randonner dans les Carpates. Le centre-ville est charmant, touristique mais pas trop, et très vert. On apprendra ensuite que c’est la ville avec la plus grande surface d’espaces verts par habitant de Roumanie. Beaucoup de VTT dans les rues : avec une montagne DANS la ville, c’est sur que c’est tentant!

Mais malgré le charme ambiant, tout n’a pas été si simple pour nous… Le matin de notre départ pour aller randonner, on remplit les bouteilles d’eau, on prend notre nourriture, et Jeoffrey réalise que son sac est bien trop lourd. Impossible de randonner en montagne avec cet ours mort sur le dos ! Moment de tension, d’inquietude, de surréaction. Toujours aussi mesuré, Jeoffrey lâche même un : « Bon allez ça me saoule, on rentre »… Pas la joie. On essaie ensuite d’imaginer des solutions : on renvoie notre matos de randonnée, car c’est ce qui pèse le plus lourd, et on ne dort plus en tente ? On prend des vélos, pour supporter peut-être plus facilement ce poids ? On lache l’appareil photo, la batterie externe ? On me rachète un sac qui permet de contenir plus, pour mieux répartir le poids dans les deux sacs à dos ? On s’accorde un jour supplémentaire pour mieux réfléchir (puis deux, on aime trop notre nouvelle auberge et on a peut-être aussi laissé nos chaussures dehors sous l’orage)

Finalement, on opte pour les deux dernières solutions. On retire :

  • la batterie externe
  • un torchon (vous êtes effectivement en droit de vous demander pourquoi il était là depuis le début.)
  • mon gilet de 12 ans d’âge
  • l’anti-moustiques
  • un rasoir éléctrique (achat de micro-ciseaux à la place)
  • 2 jeux de société
  • la carte de Turquie
  • Mon sac à dos. On le change, après de nombreuses hésitations, par un sac de 45 litres, donc un peu plus grand mais surtout bien plus costaud, pour porter une plus lourde charge

Ces affaires en moins et en déplaçant dans mon sac la tente, une bouteille et l’appareil photo, nos sacs sont désormais mieux équilibrés. C’est parti pour la rando !

Cette experience nous a permis de réaliser que notre problème, c’est qu’on veut tout faire : randonner mais pas toujours, en été, en hiver, prendre notre temps, …, et bien sûr, on pourra tout faire mais notre équipement ne sera jamais optimal pour une activité : rando, ville, déplacement, …. Cela nous a egalement permis de nous reconvaincre de faire du sport pour mieux supporter nos sacs de plus utiliser la tente pour valoriser le fait qu’on emmène l’equipement de camping. Reste à voir si on s’y tiendra !

Une autre chose qui change au cours de ces quelques jours en Roumanie : notre perception de notre propre voyage. Notre idée première était que le trajet pour le Japon est le voyage, que nous pourrions vadrouiller et faire évoluer le temps resté dans chaque pays en fonction de ce que nous avions envie d’y faire. Mais nous souhaitons pouvoir profiter de l’Asie centrale avant le début de l’hiver, et cette contrainte de temps nous oblige à aller assez vite. Il devient ainsi de plus en plus évident pour nous que le réel objectif de ce voyage est d’aller au Japon, sans avion, avec des étapes préparées plus ou moins grandes dans les pays traversés, sans se permettre de flâner outre mesure. Encore une fois, une prise de conscience que nous souhaitions tout faire, alors que les choix que nous avions fait (ne pas arriver trop tard en Asie centrale ; budget limité) ne nous le permettent pas. Mais n’est-ce pas parfois dans la contrainte que s’épanouit la créativité?

Mélanie

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